Cupid Hates Us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Callum P. Mills-Garrison
Callum P. Mills-Garrison


→ pseudo : Twix
→ célébrité : JaredGodPadalecki
→ crédit : CelticAddiction
→ messages : 24
→ emploi : Looking for
→ arrivée à phoenix : 11/01/2011
→ souris pour cupidon : I guess its safe to say, we both could use this fire escape

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama EmptyVen 14 Jan - 16:30

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama 456070Ban
I guess we need to talk


La journée avait été longue, très longue même. Trop longue en fait ... Mais c'était plus ou moins les règles du jeu, il les connaissait, il les avait acceptées, mais cela ne l'empêchait pas parfois de vouloir qu'elles n'existent pas. Ouais, il lui arrivait parfois de vouloir qu'un simple claquement de doigts soit capable de virer tout ça, tous ces longs interrogatoires qui ne mèneraient jamais à nulle part tant que l'interrogé, cul vissé à sa chaise, refusait d'ouvrir la bouche pour sortir autre chose que des injures dignes des plus bas fonds de la ville. L'être humain était capable de se montrer très ordurier parfois, et même si on savait que c'était possible, cela n'empêchait pas d'être surpris pendant une fraction de seconde à la première injure de charretier venue. Il avait aussi fallu faire la course à ce pickpocket de même pas 10 ans, qui venait de dérober le sac d'une vieille dame, et au final, cela s'était révélé n'être qu'un jeu, la grand mère ayant décidé de laisser son petit fils faire la course très vite, tout en prenant son sac pour aller s'acheter un pain au chocolat. Bien sûr, elle n'avait pas trouvé judicieux de le prévenir, lui, le lieutenant de police, et elle l'avait laissé courir. On vous jure, les vieilles dames, ce n'est plus ce que c'était : ça se colore les cheveux en coloris fluo ou hideux, ça cache des paquets de cigarettes au fond de ses poches comme les ados', et ça se trimballe avec du gaz lacrymal dans le sac ! Et en plus de ça, ça se met parfois à vous parler avec une verve et une agression jusque là loin d'être attribuées à des femmes ayant passer la soixantaine ! Il y avait aussi eu toute la paperasse à remplir, et cette plaie à l'arcade sourcilière qu'il avait fallu désinfecter et quelque peu soigner. Un collègue avait tirer un tiroir à roulettes au moment où Callum s'était relevé, et le jeune homme s'était quelque peu ouvert. Rien de bien méchant, c'est juste que les blessures au crâne, ça saigne vite fait et à gros bouillon. Cela ne nécessiterait pas des points de suture, mais il en serait bon pour une cicatrisation de plusieurs jours et qui sait, peut être, une petite cicatrice. Bah, cela ne s'ajouterait qu'à ses autres blessures de guerre, comme il les appelait. Bref, il était très heureux et soulagé de rentrer chez lui, mais il ne laissa cet état de quiétude et de bonheur l'envahir que lorsqu'il franchit réellement le pas de la porte de son appart'.

Cela faisait du bien de rentrer à la maison, mais en même temps, il ne pouvait s'empêcher de sentir cette grosseur dans sa gorge. Depuis cette fameuse nuit, Alabama et lui n'avaient fait que se croiser, et il redoutait quelque peu de constater qu'encore une fois, ils n'allaient pas se voir aujourd'hui. A moins qu'il n'angoisse aussi du fait de la revoir et de ne pas pouvoir rester muet face à elle. Il vous le jurait, cette situation était problématique. Mais il savait que fermer les yeux et faire l'autruche comme si rien ne s'était passé ne ferait qu'aggraver les choses. Déjà qu'il commençait à inquiéter Everleigh alors que ça ne faisait que quelques jours que tout ça était arrivé ... Posant ses clefs sur le meuble de l'entrée, Callum ne tarda pas à se défaire de son blouson et à jeter celui ci sur le canapé. Pas de petite sœur à l'horizon, mais sait-on jamais ? ... « Ally', t'es là ? » Cela ne coûtait rien de l'appeler à la cantonade après tout, si ? En tout cas, soit elle n'était pas encore rentrée, soit elle était déjà sortie après être rentrée, soit elle ne voulait tout simplement pas lui répondre, parce qu'il n'eut sur le moment aucune réponse. Après tout, elle était adulte, majeure et vaccinée, et faisait donc ce qu'elle voulait. Il n'était pas son père, ça non, et elle n'était plus une gamine à qui il faut mettre la fessée lorsqu'elle fait sa tête de mule. Qu'est ce qui lui prend d'avoir des idées comme ça lui ? Genre, c'est le moment de penser à ce genre de choses, tss ! Se dirigeant vers le coin cuisine, il sortit une bière du frigo, et allait pour décapsuler cette dernière lorsque le voyant lumineux clignotant du téléphone fixe de l'appart' attira son attention. Comme c'était là, quelqu'un avait appelé et laissé un message. Laissant un court instant la bière et le décapsuleur sur le mini bar de la cuisine américaine, qui délimitait quelque peu les espaces dans la pièce, Callum se dirigea vers le téléphone, avant d'appuyer sur la touche des messages. Un message d'un gars dont il n'avait pas bien saisi le nom et la profession pour Alabama, un message de la banque pour lui, et puis un autre massage. « Cal', c'est moi. Je voulais juste que tu saches que si j'ai raccroché rapidement ce midi, c'est pas parce que je t'en voulais d'annuler notre déjeuner en ville ensemble hein, c'est juste que j'ai eu ma mère sur l'autre ligne, et que j'ai raccroché au lieu de passer en mode deuxième appel. J'espère que ça t'a pas donné de fausses idées. Je t"aime, en doute jamais. Et puis, ce n'est pas comme si tu étais un amant hein, je suis sûre que je trouverais dans mon emploi du temps surchargé un moment pour déjeuner prochainement avec mon incroyablement sexy de petit ami ! ... Je t'aime ... » Secouant la tête amusé, Callum finit de ranger le décapsuleur dans le tiroir où l'objet se rangeait après avoir ouvert sa bière. Everleigh était un sacré numéro, il n'y avait pas à en douter. Il avait dû annuler leur déjeuner du midi à cause d'un flux brusque d'arrestations au moment de la pause du midi. Elle lui avait effectivement raccroché au nez, mais connaissant sa maladresse légendaire, il était loin de lui en avoir tenu rigueur. Tournant un bref instant le dos à la porte d'entrée et au coin couloir pour jeter la capsule de la bière, il entendit du bruit derrière lui. S'ils avaient eu un chat, il aurait bien parié que ce n'était que le matou qui passait par là en frôlant le sol de ses coussinets de velours, mais ils n'avaient pas de chat. Se retournant, il croisa le regard de sa sœur. « T'es rentrée ? » Non, là, elle est dehors et tu vois à travers les murs mon coco ! Question stupide ... Il voulait simplement savoir si elle rentrait de dehors ou si elle était déjà rentrée avant qu'il arrive, mais parfois, lui et les mots, ça faisait deux !
Revenir en haut Aller en bas
P. Alabama Mills-Garrison
P. Alabama Mills-Garrison


→ pseudo : Queen P
→ célébrité : Blake Lively
→ crédit : Disturbing Mind
→ messages : 24
→ emploi : barmaid & étudiante
→ arrivée à phoenix : 11/01/2011
→ souris pour cupidon : We can't pretend that didn't happen ✪ alabama 28gtd82

« cupid & you »
« the one you love » : nobody, duh
« about your entourage »:
« cupid put me in »: i hate cupid !

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: Re: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama EmptyMar 18 Jan - 7:16

Tout était tellement bizarre, même les clients du Pulse n'étaient plus comme ils étaient à l'habitude. Ça me rendait bien nerveuse, je veux dire encore plus que d'habitude. J'avais parlé avec Shawn Dawkins la nuit dernière et il semblait bien étrange. Bon, peut-être m'avait-il toujours paru un peu plus spécial que la moyenne des gens, mais hier soir c'était bien différent de tout ce qu'on pouvait imaginer. J'avais croisé sa facette cynique et narcissique, ce qui m'avait bien déplu pour dire la vérité. Il m'expliquait que sa soeur et lui-même étaient dans un froid depuis environ une semaine pour des raisons assez compromettantes. Elle était amoureuse de son meilleur ami, alors que lui agissait en homme possessif. En tant que barmaid, je hochais la tête simplement. Après tout, oui j'étudiais la psychologie, mais je ne crois pas que les gens viennent dans le bar pour une consultation. Je hochais la tête en me contentant de mes oreilles pour une fois. Je servais mes verres aux gens présents dans la place, une majorité d'habitués dont je retenais facilement la commande par coeur. Pour Eleanor c'est un Mojito sans trop de glace. Pour Annie, c'est un Sex on the beach sans vodka, si on parle de Robert pour lui c'est trois shooters de Tequila et le voilà parti pour la soirée. À force, on s'habitue à être dans ce bar et à côtoyer les habitués. Bref, tout cela pour dire que Dawkins me parlait de ses problèmes familiaux alors que j'avais déjà les miens. C'était une souffrance de l'entendre parler des siens, je devais arriver à régler les miens. « Vous savez, j'y pense depuis un moment... Quand j'étais en Californie, il y avait une fille qui a couché avec son frère volontairement. C'est dégoutant, vous ne trouvez pas? » Voilà que c'était moi qui se confiait maintenant. Drame. J'avais même qualifié mon acte de « dégoutant » ce qui n'était pas faux. « Boah, tu sais, Yellowhammer State... Je crois que toutes les dégueulasseries de ce monde ne peuvent plus m'atteindre. Elle avait sans doute ses raisons. » Je haussais les épaules pour toute réponse. Avais-je non seulement une réponse? Non, pas vraiment. Pourquoi avais-je couché avec Callum? Bordel. Aucune putain d'idée. Ce matin, j'avais fais la fermeture du bar et il m'avait aidé. Il semblait que lui-même n'ait pas grand chose à faire. J'étais rapidement passée à l'appartement pour prendre une douche et me préparer pour mon cours à 8 heures à l'université. Je révisais rapidement et j'arrivais à temps pour mon cours. J'avais passé une bonne partie de la journée à l'université, pas besoin de revenir pour manger: il y a une cafétéria. Pas besoin de revenir pour réviser: il y a la bibliothèque. Bref, c'était toujours comme ça depuis que Callum et moi avions couché ensemble. Par contre, je crevais de fatigue, j'avais l'habitude de dormir dans l'après-midi puisque j'avais rarement des cours lors de cette période. Le soir et la nuit étaient attribués à mon job, le reste du temps je vivais ou du moins, je croyais vivre.

Je revenais avec ma Volkswagen, mon sac en bandoulière sur l'épaule. J'étais en jeans et pour le haut, je portais un débardeur noir presque illégal tellement ça en dévoilait. Je gardais mes clés en main afin de déverrouiller la porte. Comme depuis un petit moment, je ne faisais pas trop de bruit afin de ne pas réveiller le lieutenant de police qui était à l'appartement. Je déposais mon sac sur le seuil de l'entrée au même moment où mon frère me demandait si j'étais rentrée. Question stupide. J'aurais bien voulu le démystifier davantage, mais le coeur ne m'en disait pas. « Oui. » Je reprenais mon sac en main, comme gênée par cette situation et je le glissais dans ma chambre. Je retirais mes jeans pour mettre mes jogging. Hideux mais confortable. Une bouteille d'eau m'attendait dans le frigo, je le savais. J'allais la prendre et je la buvais d'un coup pour ensuite aller m'allonger sur le canapé. Si mon frère préférait la bière, moi j'en voyais suffisamment lorsque je travaillais. Il n'y aurait par contre jamais assez d'eau. « T'avais pas un rendez-vous avec Everleigh, ce soir? » lui demandais-je, intriguée. Ça faisait presque deux semaines qu'elle me parlait d'une sortie en amoureux dans un restaurant bien plus que chic...
Revenir en haut Aller en bas
Callum P. Mills-Garrison
Callum P. Mills-Garrison


→ pseudo : Twix
→ célébrité : JaredGodPadalecki
→ crédit : CelticAddiction
→ messages : 24
→ emploi : Looking for
→ arrivée à phoenix : 11/01/2011
→ souris pour cupidon : I guess its safe to say, we both could use this fire escape

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: Re: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama EmptyMar 18 Jan - 16:42

Un frère, ça se doit un temps soit peu de faire des tas de choses avec sa sœur s'il veut partager avec elle des instants forts et précieux, rares et incommensurables. Par exemple, ça doit la soutenir lorsqu'elle ne va pas bien en prenant sa part de ménage ou en s'occupant intégralement des courses de la semaine au lieu de la laisser peiner toute seule. Ou bien encore, ça la défend lorsqu'un crétin vient l'emmerder en se croyant malin de la complimenter libidineusement sur son physique, en lui posant des questions cons, comme la présence d'un sous vêtement sous sa jupe, ou quelque chose dans le même genre. Mais un frère, ça ne couche pas avec sa sœur, en profitant de son état d'ébriété alors que lui est nickel niveau taux d'alcool dans le sang. Il ne savait pas encore trop ce qui lui avait pris, bien qu'il était totalement conscient des raisons qui se trouvaient derrière sa réaction. Il savait ce qui avait pu le pousser à agir ainsi, mais il n'aurait jamais cru qu'il passe un jour à l'acte. En quelque sorte, elle était à l'origine de tout ça, et il n'avait fait que réagir en chaine, mais ce serait bien bas et mesquin de sa part de reporter toute la responsabilité de cette nuit à deux sur ses seules frêles épaules à elle. Il savait qu'elle n'avait pas baisé toute seule, soyons crus. Il avait participé lui aussi à cette nuit d'amour sous la même couette. Il n'y avait rien eu d'obscène, cela n'avait pas été la énième réplique d'un film porno' des plus trash, bien au contraire. Cela avait été intense mais non moins puissant niveau accord et unisson. C'était d'ailleurs sans doute là que se trouvait le plus effrayant. Il avait pris soin d'elle, et avait oublié durant toute cette nuit qu'elle était sa sœur, que cette société n'acceptait pas de tels agissements, et qu'il y avait un nom pour ça, un nom qui engendrait automatiquement méfiance et dénonciation sans restriction : inceste. Il savait qu'il n'était pas amoureux d'Alabama, du moins ... Non, en fait, il l'adorait, la chérissait, tout ce que vous vouliez, mais ce qu'il éprouvait pour elle ne pouvait pas être comparé avec ce qu'il éprouvait pour sa petite amie, Everleigh donc. C'était autre chose, c'était différent.

Sa réponse à sa question des plus cons ne se fit pas sentir, et il était assez soulagé qu'elle n'ait pas saisi la balle au bout pour lui rappeler à quel point sa question précédente était stupide et tombait sous le sens. Mais dans le même temps, qu'elle ne profite pas de l'occasion pour le taquiner gentiment, cela l'inquiétait un peu voyez vous. Cela voulait dire qu'elle était sur ses gardes, ou alors qu'elle avait peur de trop en dire au risque d'entrainer une discussion qui dérive sur autre chose, sur cette fameuse chose qui la faisait le fuir. Il n'appréciait pas plus que ça l'idée de savoir qu'elle le fuyait, alors qu'ils partageaient tellement depuis qu'ils étaient petits. C'était tellement anormal comparé à d'habitude que cela le mettait mal à l'aise et lui causait de l'inquiétude. Elle disparut un court instant dans sa chambre, alors que lui buvait une gorgée de bière. Merde, pourvu qu'elle ne se barricade pas dans sa piaule pour le restant de la soirée ! Il se tourna pour regarder en contre bas la vie continuer à s'agiter dans les rues. Il y avait les gens qui sortaient leurs chiens, ceux qui rentraient du boulot, ceux qui au contraire partaient bosser, et ceux qui ne faisaient rien d'autre que se promener ou trainer. La vie ordinaire quoi ... Le monde ne cesse pas de tourner lorsque ça ne va pas, et le temps que l'on perd, on le perd définitivement. Courir par la suite à cent à l'heure pour rattraper le temps perdu, dans le fond, cela ne mène pas à grand chose. Derrière lui, Alabama sort une bouteille d'eau du frigo, qu'elle vide d'un seul coup de la totalité de son contenu, alors qu'il l'entend par la suite regagner le salon et s'allonger sur le canapé. Du moins, ça, il le sait parce qu'il vient de se retourner, alors qu'au même instant, elle s'inquiète de l'état de ses plans de la soirée. Elle veut sincèrement le virer pour ne pas l'avoir dans les pattes et donc ne pas risquer d'aborder le fameux sujet ? Nice ... Mais il ne lui en voulait pas, il ne pouvait pas, pas pour ça en tout cas. « Si, on devait déjeuner ensemble ce midi, et dîner tous les deux ce soir, mais ce midi, j'ai dû annuler, et ce soir, elle a eu un truc de dernière minute à faire avec sa mère, je crois. En tout cas, on a dû annuler. Ce sera pour une prochaine fois je suppose. » Il ne pouvait pas s'empêcher de se demander si elle le voulait réellement hors des murs de l'appart', loin d'elle quoi. C'était assez flippant, surtout qu'avant l'incident, le dernier à rentrer venait embrasser sur la joue l'autre. Et là, il n'y avait rien eu. Il fallait qu'il crève l'abcès, ou du moins qu'il crève cette bulle de malaise, sinon, ça allait finir par les ronger tous les deux, pire que de l'acide corrosif. « It's just you and me tonight. Aly', j'ai l'impression que ma présence te dérange en ce moment ... »
Revenir en haut Aller en bas
P. Alabama Mills-Garrison
P. Alabama Mills-Garrison


→ pseudo : Queen P
→ célébrité : Blake Lively
→ crédit : Disturbing Mind
→ messages : 24
→ emploi : barmaid & étudiante
→ arrivée à phoenix : 11/01/2011
→ souris pour cupidon : We can't pretend that didn't happen ✪ alabama 28gtd82

« cupid & you »
« the one you love » : nobody, duh
« about your entourage »:
« cupid put me in »: i hate cupid !

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: Re: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama EmptyJeu 20 Jan - 18:13

J'aurais voulu être la soeur parfaite, être la soeur qui sait materner mais c'est pas vraiment le cas en toute honnêteté... Certes, je me débrouillais plutôt bien en cuisine, je savais le soigner lorsqu'il n'allait pas mais encore? Il n'était pas tombé amoureux de ma meilleure amie, il savait respecter un minimum les femmes. On se partageait le ménage et non, je n'étais pas femme au foyer. En tout cas, je n'étais pas la soeur parfaite ni même la soeur idéale puisque Callum et moi avions échoué lamentablement cette relation fraternelle. On avait couché ensemble, on avait commis l'irréparable. Par ma faute, si seulement je n'avais pas bu ce soir-là. Si seulement Monika ne m'avait pas fait ingurgiter ses Mojito et fait suivre avec ses shooters. Je m'en souvenais pourtant. Je me souvenais de chaque caresse, de tout ce qui s'était passé. J'étais rentrée en tombant presque, ça m'avait tout pris pour monter les escaliers pour me rendre à notre appartement. Callum m'avait vu... Il s'est empressé de venir m'aider, il m'a pris dans ses bras et m'a porté jusqu'à ma chambre alors que je riais de voir le monde de si haut... Ça devait faire une bonne vingtaine d'années que je n'avais pas été sur ses épaules.

« Non, reste. » avais-je gémis, il m'avait dis qu'il reviendrait. Un verre d'eau, cachets d'aspirine sur ma table de chevet. C'était ça que j'avais trouvé le lendemain. Il s'était approché de moi pour me border, remonter la couverture et j'avais pris ses lèvres en otage. Je l'avais embrassé comme personne, je frissonnais à la simple idée de repenser à ce baiser. Ça avait été intense, je ne préfère pas élaborer sachant que je trouvais mon frère aussi bon au lit. Sur le coup, je n'avais même pas penser à Everleigh: bonjour l'égoïsme! Je me demandais ce à quoi je pensais sur le coup... Étais-je amoureuse de mon frère sans vouloir me l'avouer? Qu'est-ce que je voudrais me rappeler de toutes mes pensées là, maintenant. Je n'osais pas penser à Everleigh... Comment serait-elle déçue? Elle qui attendait une demande de fiançailles venant de mon frère aîné. La culpabilité. Les regrets. L'incompréhension. L'insensé. L'incroyable.

J'aurais voulu me souvenir de bien plus parce qu'à cause de cette ignorance, j'évitais Callum, j'évitais Everleigh, j'évitais mes pensées. J'allumais la télévision et je commençais à regarder ce qu'il y avait. « Si, on devait déjeuner ensemble ce midi, et dîner tous les deux ce soir, mais ce midi, j'ai dû annuler, et ce soir, elle a un truc de dernière minute à faire avec sa mère, je crois. » Je fronçais les sourcils... Un truc de dernière minute? Ça me surprenait beaucoup d'Everleigh, elle qui était toujours des semaines en avance. Et mon frère qui annulait, ça m'étonnait nettement moins. Parfois, j'avais l'impression qu'elle l'aimait bien plus que lui l'aimait, mais avais-je un mot à dire là dessus? Je gardais le silence, ça ne me regardait pas, ce n'était pas ma relation et mon but n'était pas de foutre la merde entre les deux tourtereaux, en plus: j'aimais bien Lee. « It's just you and me tonight. » Je frissonnais et me redressais d'un bond. Il allait aborder des sujets que je n'aimais pas, je le savais. « Aly', j'ai l'impression que ma présence te dérange en ce moment... » Je mourrais d'envie de lui répliquer quelque chose de sarcastique, mais je m'abstenais.

Je me retournais vers lui en prenant une grande inspiration: « Tu crois que c'est facile pour moi de gérer que j'ai couché avec mon frère qui a déjà une copine? » Un regard noir et je me retournais vers la télévision. Je remontais le volume comme si ça allait avoir le pouvoir de conclure la discussion que je venais d'entamer difficilement. On allait devoir jouer cartes sur table et ça ne me plaisait pas tant pour tout avouer.
Revenir en haut Aller en bas
Callum P. Mills-Garrison
Callum P. Mills-Garrison


→ pseudo : Twix
→ célébrité : JaredGodPadalecki
→ crédit : CelticAddiction
→ messages : 24
→ emploi : Looking for
→ arrivée à phoenix : 11/01/2011
→ souris pour cupidon : I guess its safe to say, we both could use this fire escape

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: Re: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama EmptyVen 21 Jan - 14:36

Callum adorait Alabama, tout comme elle, elle l'adorait sûrement tout autant. Et comme dans toute relation, quelle que soit la nature de celle ci, les éclats se font puissants et bruyants. Lorsqu'ils éclataient tous les deux de rire en partageant un moment d'une rare complicité, vous pouviez être sûr qu'ils se faisaient entendre. Mais peut être pas autant que lorsqu'ils se disputaient. Etre de mauvaise humeur, ça arrive, tout comme le fait, malheureusement, de passer une journée exécrable. Alors il était parfaitement compréhensible que parfois, l'orage explose et que les éclairs zèbrent leur horizon à tous deux. Mais ils se réconciliaient toujours, en évitant de revenir sur le sujet qui fâchait et en faisant des efforts chacun de leur côté, et c'était ainsi que cela fonctionnait, depuis toujours. Cependant, il n'y avait pas réellement eu de précédent tel que celui ci, celui qui faisait que tous les deux ne s'étaient pas réellement vus depuis plusieurs jours. Et le problème, c'était que le jeune homme ne savait donc pas trop à quoi se référer pour arranger la situation et faire que tout redevienne comme avant. Mais c'était une chose de toute façon peu aisée et biaisée dès le départ, puisqu'il savait que rien ne serait plus tout à fait comme avant. On n'efface pas ce genre d'expérience de la mémoire et du paysage. Tout ce qu'il voulait, ce que cela n'ai pas gâché à jamais la relation qui existait entre eux depuis le début. Elle était sa sœur, pas une amie. S'il la perdait, il ne pourrait pas se retrouver une sœur dans la minute qui suivait.

Il savait analyser une grande majorité des réactions d'Alabama, et là, juste maintenant, ce n'était pas bon, pas bon du tout. Il n'y avait même pas à la connaître plus que ça pour comprendre ce que voulait dire ce regard noir qu'elle lui avait lancé. Ouais, ce n'était pas franchement encourageant, et pas franchement agréable, d'autant plus qu'elle s'était ostensiblement retournée vers la télévision, comme pour le virer de son champ de vision ainsi que de ses pensées. Alabama était une tête de mule, mais c'était là un trait de caractère répandu dans leur famille, donc, rien qui ne choque ni n'étonne le jeune homme. Seulement parfois, comme là, l'obstination se trouvait être une mauvaise chose, quelque chose à fuir autant que faire ce peu, et dès que possible, du mieux possible d'ailleurs. De plus, elle avait monté le volume, et cela ne fit que l'agacer, lui. Non mais elle n'avait plus 10 ans quand même ! « Et tu crois que c'est facile pour moi ? Tu crois que ça m'amuse de savoir que j'ai osé profiter de toi et qu'à cause de moi, tu me fuies ?! » Il n'avait certes pas hurlé, mais il avait élevé la voix, suffisamment en tout cas pour qu'elle l'entende au dessus de cette blondasse vantant les mérites d'on ne savait trop quelle crème de nuit qui efface les rides qu'elle n'avait pas, ayant pour cause même pas la trentaine. De plus, il avait employé un ton qu'il réservait largement aux suspects qu'il interrogeait, un ton ferme et décidé, mais dont il avait abaissé quelque peu le côté autoritaire et dont il avait gommé totalement le côté brutal. Il y avait à la place de ces petites choses manquantes un soupçon de cassure, comme une blessure, face à cette réalité : elle était ivre, pas lui. Sur le papier, et dans les faits, il avait profité de la faiblesse de sa sœur. Se ressaisissant, il secoua la tête et alla s'agenouiller devant elle, se saisissant de l'une de ses mains. Regardant le sol, il ne cherchait nullement à savoir si elle avait daigné décoller son regard du poste de télévision pour le poser sur lui. « Aly' Bear, m'en veux pas, s'il te plait ... » Il avait besoin qu'elle s'exprime, qu'elle lui parle, enfin, même si c'était pour l'engueuler, même si c'était pour lui demander de sortir de sa vie et ne plus jamais y revenir. Tout, sauf le silence. Le silence n'apaisait rien, il amplifiait simplement tout bien trop fort, et laissait une trop grande marge aux interprétations et à l'imagination, à la culpabilisation, et à tout un tas d'autres choses tout aussi peu reluisantes et réconfortantes.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Vide
MessageSujet: Re: We can't pretend that didn't happen ✪ alabama We can't pretend that didn't happen ✪ alabama Empty

Revenir en haut Aller en bas

We can't pretend that didn't happen ✪ alabama

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cupid Hates Us :: « DETROIT, VILLE DU ROCK » :: ★ Fairlane Town Center :: ★ Residential Area :: ★ Lafayette Park :: ★ Appartement des Mills-Garrison-