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Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |

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AuteurMessage
Jules J. Morrison
Jules J. Morrison


→ pseudo : Izzie
→ célébrité : Andrew Garfield
→ crédit : Choop's
→ messages : 18
→ emploi : Stagiaire au journal The Detroit News
→ arrivée à phoenix : 04/02/2011
→ souris pour cupidon : .

Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  Vide
MessageSujet: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 9:41

Jules Jim Morrison
FEATURING ANDREW GARDFIELD

Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1102040241101148967583978
(C) lamypupasshole
J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Jules Jim Morrison et j'ai 24 ans. Je suis originaire de Détroit, ce qui veut donc dire que je suis Américain. Actuellement, je suis Stagiaire dans un grand journal de Détroit et j'aime ce que je fais. Je suis à Detroit depuis toute ma vie et compte bien y passer le restant de mes jours, (oui enfin on verra...) En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis heureux (ou pas!) de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de I hate cupid. (cF : groupes)




Izzie
PERSONNAL INFORMATION

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 21 ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens du/de France. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que on m'en a parlé et je le trouve GOSH trop beau & le contexte m'a plu tout de suite ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.


Dernière édition par Jules J. Morrison le Dim 6 Fév - 20:11, édité 2 fois
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Jules J. Morrison
Jules J. Morrison


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Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  Vide
MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 9:41

Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1101110148351148967452295

"Chaque fois qu'un enfant dit : "Je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui meurt."
James M. Barrie

Lorsqu’un enfant vient au monde, il n’a pas conscience du passé de ses parents, des désirs et des espoirs qu’ils peuvent former pour lui ni même parfois du chagrin qu’il peut y avoir avec sa venue. Lorsque J. J. Morrison est né, ses parents avaient trente ans et la vie était déjà pour eux une longue suite de désillusion et d’espoirs ratés. Connor Morrison était un ancien joueur de football américain dont la carrière prometteuse avait été brisée en plein vol à cause d’un genou broyé lors d’un match. Après cela, il avait du se reconstruire au côté de sa jeune épouse Mary-Ann. La jeune femme était une ancienne pom pom girl qui était tombée sous le charme de son footballeur de petit copain. Le vrai cliché américain par excellence mais elle n’en avait jamais eu honte car elle l’aimait son sportif. Lorsqu’il se blessa, tout le monde leur tourna le dos, les laissant dans un grand dénuement. Alors qu’elle venait de commencer une école d’Arts pour se lancer dans la photographie, elle consentit à se tourner vers un domaine qui n’était pas du tout le sien mais qui serait plus stable et qui leur assurerait un salaire mensuel. Mary-Ann accepta donc un poste d’institutrice. Lorsque que Connor trouva enfin le courage de reprendre le cours de sa vie il accepta de devenir employé dans une banque. Cela coïncida avec l’annonce de la grossesse de sa femme. Huit mois plus tard, ils accueillirent des jumeaux : le premier fut prénommé Joshua James Morrison [Joshua en hommage à l’album Joshua Tree de U2 et James en hommage à James Barrie l’auteur de Peter Pan] et le deuxième qui s’avéra un peu plus chétif fut prénommé Jules Jim Morrison [Jules en hommage à Jules verne l’écrivain français et Jim en hommage à Jim Morrison le chanteur des Doors]. Avoir des jumeaux bouleversa tout la vie du couple et envoya valser encore plus loin leurs idées mais comme avec la blessure de Connor, ils firent face et ce grâce à Mary-Ann qui ne perdait jamais courage. Rapidement les enfants grandirent, il fallut déménager, prendre un prêt pour acheter une maison où mes petits pourraient grandir en toute sécurité. Alors qu’ils avaient vécu dans middtown depuis le début de leur histoire, les Morrison déménagèrent en banlieue. Les choses n’étaient pas forcément toujours incroyablement merveilleuses mais la famille Morrison donnait l’image d’une famille soudée et unie, ce qu’elle était vraiment. Les garçons vouaient une profonde admiration à leur père et aimait d’un amour sans conditions leur maman. Les week-ends ils allaient au parc pour se promener, jouer au football américain, pour faire voler des cerfs-volants et en hiver pour faire de la luge et du patin à glace lorsque la neige et le froid s’abattait sur la ville. Il n’avait pas une vie de rêve mais ils étaient une famille et pour Mary-Ann c’était le plus important. Pourtant tout cela vola en éclat lorsque Joshua et Jules eurent 8ans. On découvrit à Joshua un cancer du sang, il était atteint d’une leucémie. Ce coup du sort assomma toute la famille ainsi que les proches et les amis du couple Morrison.

« Maman, pourquoi Joshua il est malade et pas moi ? » ma petite maman me regarda les larmes aux yeux. « Mon chéri, je ne sais pas non plus mais ce serait trop difficile pour moi si vous étiez tous les deux ici, à l’hôpital. » Je baissais la tête et vint m’asseoir à côté de mon frère qui dormait des suites de la fatigue qu’entraînait le traitement sur son corps malade. « Tu crois que Dieu est fâché contre lui ? Tu crois qu’il punit Joshua ? » Ma question était légitime surtout lorsque l’on vit dans une famille où la bénédiction du repas est dite chaque soir, où la prière du soir est un acte sérieux, pour qui aller à l’église le dimanche est une obligation. J’ai toujours entendu mes parents demander à Jésus ou à Dieu de leur venir en aide, je les avais toujours entendu dire lorsque quelque chose arrivait que c’était dieu qui nous punissait pour nos pêchés. Alors il était normal que du haut de mes huit ans je me questionne à ce propos. « Oh Jules ! Comment peux-tu dire ça ? Non mon fils, Dieu ne punit pas ton frère, il l’aime et il va le protéger quand il sera là-haut. Dieu nous envoie parfois des épreuves que nous ne comprenons pas et la maladie de ton frère en est une. » Mon esprit d’enfant ne comprenait pas en quoi Dieu pouvait nous aimer pour nous faire souffrir autant, je ne comprenais pas l’utilité de faire souffrir, de donner des épreuves à surmonter pour éprouver la foi. « C’est pas juste ! Joshua il n’a rien fait ! Moi je ne veux pas qu’il s’en aille, je ne veux pas qu’il parte ! Dieu je le déteste !!! Il n’a pas le droit de me prendre mon frère ! » Je pleurer à présent dans le coussin où la tête de mon jumeau était posé. Il était mon double, il était le seul à qui je pouvais tout dire, nous avions même inventé un langage qui n’était qu’à nous. Savoir qu’il allait mourir me perturber et j’en voulais à la terre entière et plus particulièrement à toute forme de divinité qui aurait du le sauver ! Ma mère et mon père ne me réprimandèrent pas de mon accès de colère, ils comprenaient ma détresse mais ce fut la seule et dernière fois que la religion fut pour moi un objet de discussion. Lorsque Joshua rendit son dernier soupir, lorsqu’on me l’enleva, lorsqu’on le mit en terre, lorsqu’il ne me resta plus de lui que les photos, les souvenirs, les vidéos et nos secrets alors je fis le serment de ne plus jamais croire en un être qui n’existerait pas en chair et en os et à qui je pourrais tenir par la main.


Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1102061033571148967595021

"Le bonheur n'est réel que s'il est partagé."
Into The Wild

Après la disparition d’un enfant il y a deux façon de réagir soit tout se délite, s’effondre et il ne reste plus rien pour rassembler, soit au contraire tout le monde se rapproche et se serre autour de vous. Après la mort de Joshua, mes parents se sont soudés l’un à l’autre encore plus et ils me couvèrent sans cesse de leur amour et de leur regard. Jamais je ne pourrais dire que je n’ai pas été aimé par eux mais j’étais aimé pour deux, j’étais à la fois Joshua et Jules dans leurs yeux. Subitement il devint très important pour mes parents que mon avenir soit tout tracé que je devienne quelqu’un de bien, que je reçoive une éducation bien meilleure que celle qu’ils avaient eu l’un et l’autre. Aussi à l’âge de 10ans j’intégrais la Detroit Waldorf School. L’école était vraiment différente de l’école publique où j’allais et où ma mère enseignait. Nombres de leurs amis avaient d’ailleurs émis pas mal de commentaires à ce sujet. Ma mère les avait balayés d’un revers de la main en disant qu’elle avait le droit de vouloir pour son fils plus que ce qu’elle offrait aux enfants du quartier. Personne ne lui fit plus jamais de remarque et je pris conscience que c’était une chance pour moi et non pas, comme la plupart des enfants que je côtoyais à présent tous les jours, quelque chose de commun. Durant deux années, je me fis tout petit, je prenais mes marques, j’analysais les lieux, je ne parlais presque pas mais j’entendais tout, j’observais tout et au premier plan les autres enfants qui m’entouraient. Et puis à 12 ans je rencontrais Miss Elisaboo Polisar. Il y a des moments dans la vie où vous pourriez fermer les yeux et continuez d’avancer tellement vous êtes sur de vous. J’ai vécu plusieurs fois ce genre de sensations mais cette rencontre avec Liz fut l’un des moments les plus déterminants de toute ma jeune vie. Elle était si différente des autres filles, des autres élèves. Elle n’avait rien de ses enfants qui vivent dans l’opulence et la fortune. C’était une fille simple, souriante, jolie et pleine d’humour. Elle ne semblait pas faire de différence avec les autres, avec moi.

« Salut ! Moi c’est Elisaboo ! » Je me retournais vers la gauche puis vers la droite pour voir si elle me parlait ou si elle s’adressait à quelqu’un d’autres. Son prénom était exotique et totalement original en comparaison le mien me faisait l’effet d’être banal. « Moi je m’appelle Jules » je lui fis un petit signe de tête. « Jules, Jul’, Ju’ pas mal comme prénom ! Ca change de Brad ou de Zac ! » Son rire fusa et se répercuta dans la classe où le cours de littérature allait commencer. « Question originalité on peut dire que le tien est mieux que le mien » Mon audace m’étonna moi-même, je ne sais pas si c’est sa franchise, son sourire, ou sa simplicité qui me plût en premier mais dès ce moment là je compris que nous deviendrions les meilleurs amis du monde. « Hey, tu as du répondant toi ! Je dois mon prénom à mes parents ! Ils voulaient que je sois exceptionnelle. Pour le prénom c’est réussi pour le reste on verra plus tard. » Le prof entra dans la salle se présenta et fit taire les bavards. « Après le cours ça te dit qu’on déjeune ensemble » Liz n’avait pas froid aux yeux et elle se contrefichait des convenances et elle était un esprit libre. « Oui, ce serait cool » Le prof claqua des doigts à mon attention et m’informa que j’étais invité à la fin du cours à venir le voir. Comme à n’en pas douter je récoltais un devoir supplémentaire mais ça en valait la peine, Elisaboo m’attendait à la sortie et m’emmena dehors pour aller manger des sushis. A partir de ce jour là et jusqu’à son départ nous sommes devenus inséparables. Au début nos parents respectifs n’ont pas vu ça d’un bon œil, enfin surtout ceux d’Elisaboo mais finalement ils ont compris après nos protestations et notre grève de la faim – ce que nous avons rit à leur faire croire ça alors que nous mangions des paquets de gâteaux la nuit et que nous nous appelions pour déconner- que nos empêcher de nos voir était une perte de temps et d’énergie. Je n’ai jamais regretté un instant les déjeuners, les après-midi en ville, les soirées chez elle, nos premières fêtes, nos premiers émois, nos premiers joints, nos premières cuites. Si je devais recommencer, je ne changerais rien du tout, je referais la même chose. C’était bon d’être avec elle, de parler avec elle, d’écouter de la musique avec elle et même me disputer avec elle.

« Sérieusement, Liz ? Vivre d'amour, d'eau fraiche et de fraises tagada ? Sérieusement ? » Parfois il m’arrivait d’être plutôt dur avec elle, j’avais du mal à entendre ses envies de vivre comme une bohémienne, de vivre de rien même si j’aspirais plus que tout à m’enfuir d’ici. « Te fous pas moi. Je vieillis. Bientôt, il sera trop tard pour qu'on parcoure le monde tous les deux. Trop tard pour acheter un billet de train et se casser loin d'ici. Je te l'ai toujours dit, si on ne se casse pas vite, on finira notre vie à Détroit. » Finir notre vie à détroit ? C’était si mal que ça ? C’était si horrible de vivre ici pour elle ? Sa réaction je ne la comprenais que trop mais nous n’avions pas les mêmes obligations ni les mêmes difficultés à surmonter. Je voyais sa vie par rapport à la mienne et j’avoue qu’à certains moments son ingratitude envers ses chances me révoltait. « Tu rêves, Liz. Ta vie est ici, comme nous tous. Tu n'imagines même pas le nombre de personnes qui aimeraient avoir ta vie. Tu habites un appartement de luxe, ton père est un des avocats les plus puissants de la ville et ta mère est la couturière attitrée des plus grands créateurs. Tu veux quitter tout ça pour avoir ton propre troupeau de brebis ? » Cette fois j’y étais allé très fort, je n’avais pas fait dans la dentelle et sa peine me prit à la gorge lorsqu’elle s’exprima en me tournant le dos « Jules t’es vraiment con parfois je te jure ! T’es blessant et en plus t’essayes pas de comprendre» Ouch je ne m’étais pas attendu à celle-là non plus. « Désolé, Liz, je voulais pas…» Elle me dévisagea et s’approcha de moi « Trop tard maintenant c’est fait. Mais tu as le droit de te faire pardonner. » J’ouvris tout grand les bras et elle vint se blottir contre moi, elle vint du haut de ses 16ans faire battre le cœur complètement irrégulier d’un garçon de 16ans. Elle me désarmait pourtant elle n’était que ma meilleure amie.

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" Deux routes s'offraient à moi et là j'ai suivi celle où l'on allait pas et j'ai compris toute la différence."
Robert Frost

Se saigner aux quatre veines ? Vous connaissez l’expression ? Moi oui, et on peut dire que mes parents n’ont jamais cessé de me rappeler qu’ils faisaient tout pour moi, qu’ils se sacrifiaient pour moi. Depuis aussi loin que je me souvienne, mon père m’a toujours répété qu’un jour je serais docteur, que je ferais des études de médecine et qu’ainsi je deviendrais quelqu’un que je pourrais leur rendre au centuple par la fierté et quelques menus cadeaux tout ce qu’ils ont sacrifié pour moi.
Grandir avec ce poids du sacrifice sur les épaules rares sont les enfants issus des beaux quartiers qui l’ont ressenti un jour. En revanche je ne pense pas être le seul enfant issu de la middle classe à avoir eu des parents qui ont donné plus que tout pour les voir s’élever au dessus de leur condition sociale de départ. N’allez pas croire que je me plains non mais c’est tout de même qu’il faut surmonter dans sa vie pour pouvoir se construire ses propres rêves et ne pas les détruire en chemin sous le poids de ceux que l’on vous impose sans prêter Quand Elisaboo s’est fait la belle pour je ne sais où, je suis resté seul face à moi-même. Ses parents alertèrent la police, les médias, ils offrirent une récompense. Tout à coup je suis devenu la personne à faire parler. Je me retrouvais face aux questions de la police, de ses parents, de mes parents, de nos amis communs. Tout cela tournait dans ma tête, j’essayais de comprendre, de penser à certaines de nos conversations et alors j’ai compris qu’elle m’avait lancé un appel, qu’elle m’avait d’une certaine façon de partir avec elle. Pourtant moi je n’avais pas entendu ou vraisemblablement mon cerveau occulta cette partie de la conversation.

Liz :« Parce que tu l'aimes, toi, cette vie ? T'aimes être regardé de haut parce que tu portes pas le dernier Levis ? Franchement, Morrison, t'es un aventurier, comme moi. Tu vas pas passer ta vie à Détroit. Crois-moi, si on passe notre vie ici, on crèvera à l'aube de nos 30 ans. » Jules : « Arrêtes ça Elisaboo, ok ? Casse-toi si tu veux. Quitte ta famille, quitte Détroit. Va courir nue dans les champs et épouse un indigène. Sur ce coup-là, je te suis pas. Il va falloir que tu acceptes un jour. Tu es riche, tu finiras PDG d'une grande boîte ou bien actrice. C'est ta destinée. » Liz : « C'est ça la différence entre toi et moi : j'ai toujours cru qu'on choisissait son destin. »

Si seulement à ce moment elle aussi avait vu les choses comme moi… C’était facile pour elle de tout balancer, de tout quitter, de partir sans se retourner mais pour moi c’était différent. J’étais l’espoir de ma famille, j’étais celui en qui mon père avait mis ses idéaux et jamais il ne m’aurait pardonné de partir de cette façon et de jeter aux orties tous les sacrifices. Néanmoins je ne suis pas resté inerte avec son départ, j’ai pris moi aussi mon destin en main. J’ai pris la décision de montrer à mon père que je pouvais faire des choix différents des siens et qu’ils n’étaient pas stupides.

« P’pa il faut que je te parle, c’est vraiment important » mon père était assis dans son fauteuil à regarder un match de football américain. Il adorait ce sport, à tel point qu’il m’avait obligé à en faire au lycée, ce que j’avais détesté. Heureusement quand il avait vu que je n’étais pas doué du tout, il me laissa arrêter non sans avoir vu énormément de déception dans son regard. J’allais recommencer à nouveau. « Et bien parle fils, dis-moi ce que tu veux me dire Jul’ » Je m’installais sur le canapé en face de lui et avec appréhension je me mis à parler. « Voilà comme tu le sais j’ai reçu les différentes lettres d’admission des universités et je vais devoir faire un choix. Donc j’ai… » Mon père me coupa la parole. « On est tellement fier de toi mon grand ! John Hopkins, Columbia et bien sur Ann Arbor ! Je dois t’avouer que ta mère et moi nous préférerions que tu fasses ta médecine à l’Université du Michigan à Ann Arbor, comme ça tu serais plus près de la maison. » Calmement je levais la main pour arrêter mon père qui s’enthousiasmait à mesure qu’il parlait de ses projets pour moi. « Justement, je voulais te dire que… Papa je n’ai jamais voulu faire médecine… Je ne me vois pas du tout faire ça toute ma vie. » Son regard me transperça de part en part, la déception, la colère le submergeait. « On s’est tué sang et eau pour que tu m’annonces que tu jetais tous nos projets à la poubelle ? » Voilà le mot était lâché… « Nos projets ? Dis plutôt tes projets ! J’ai tout fait pour que tu comprennes que je détestais la médecine. » De rage il posa sa bière sur la table basse éclaboussant le tapis. Ma mère alertée par le bruit et par la conversation qui s’échauffait passa la tête par la porte de lui cuisine. « Et on peut savoir quels sont tes projets ! T’enfuir de la maison comme ton amie ? Ruiner ton avenir en devenant guitariste ? Prendre une année sabbatique ? » Voilà trois des projets qui tournaient dans ma tête depuis toujours mais voilà même si j’aimais à dire que j’étais un aventurier, je savais que les miens comptaient sur moi et mes rêves d’ailleurs je les garderais pour plus tard, lorsqu’enfin ma vie serait entre mes mains et non plus sous la dépendance de mes parents. « Du journalisme... J’ai toujours voulu être journaliste, je veux voyager dans le monde, à travers les Etats-Unis pour informer les gens, pour être témoin de mon temps. » Il émit un juron tandis que ma mère resta sans voix devant ce qu’elle devait prendre pour de l’audace ou un éclair de folie. « Journaliste… Pff tu parles d’un métier. Et puis de toute façon tu n’as pas envoyé de dossiers pour t’inscrire dans ce cursus donc je ne vois pas comment tu veux faire ! » Il renifla avec un air de dédain et une lueur d’amusement comme s’il venait de contrecarrer mes projets. « J’ai envoyé des dossiers de candidatures pour les deux. Et j’ai eu des réponses positives de Yale, de Berkeley, de Columbia et de… » Cette fois ci il se leva et commença à faire les cent pas. « Tu crois vraiment qu’on va te payer une université de la Ivy League maintenant que tu changes d’avis ? Non Jules ! C’est moi qui te le dis ! Tu iras à l’Université de Mercy de Détroit ! » Un sourire incroyable passa sur mon visage car pour la première fois de ma vie j’allais lui clouer le bec face à face. « C’est exactement ce que j’allais te dire si tu m’en avais laissé le temps ! L’université m’offre une bourse d’étude qui couvrira mes frais de scolarité en totalité.» Je posais quelques secondes mes pupilles sur ma mère qui m’observait avec une pointe de fierté ce qui me fit chaud au cœur. « Et on peut savoir comment tu as obtenu une bourse d’études… Je ne vois pas quel talent tu as bien pu montrer pour qu’ils t’en donnent une. Tu n’es même pas un sportif… » Le coup de grâce venait d’être porté à mon orgueil mais je m’en foutais royalement au final car je savais ce que je valais à présent. « Aussi fou que tu puisses le croire, ils ont jugés que mes articles pour le journal du lycée, mes essais et mes travaux pour le dossier de candidature étaient talentueux et donc ils m’ont offert cette bourse pour que je vienne étudier chez eux plutôt que d'aller en Ivy league! » Je regardais mon père se décomposait parce qu’enfin il prenait conscience que son rêve de me voir devenir chirurgien s’écroulait. Le départ de Liz m’avait blessé mais il m’avait surtout donné envie de prendre ma vie en main et de faire moi aussi ce que je voulais. C’est comme ça que je suis parti de chez mes parents à 18 ans pour vivre dans mon propre appartement subvenant à mes besoins et payant mon loyer grâce à mon job à la bibliothèque du campus.


Dernière édition par Jules J. Morrison le Dim 6 Fév - 12:54, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 9:42

Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1102060725431148967599351
"Qu'importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu'on écoute les coeurs se répondre."
Alfred de Musset

Si ma vie se découpait entre mes cours, mes amis et mes petites copines, je gardais toujours un œil sur ma famille et de temps en temps je prenais des nouvelles de Mr et Mme Polisar. Environ deux fois par mois j’allais dîner chez eux, nous parlions de la pluie et du beau temps, nous évoquions des souvenirs d’elle comme si elle était morte, comme si elle ne reviendrait jamais dans nos vies. Pourtant au fin fond de moi j’espérais qu’un jour elle me ferait signe. C’était difficile de venir voir sa famille, de parler d’elle, je faisais le fier à bras, le type fort mais elle me manquait souvent. Liz était ma meilleure amie, elle seule me connaissait, savait lorsque j’avais l’âme en peine ou que ma vie me blessait ou lorsque mon frère Joshua manquait un peu trop à mon équilibre. Et puis Mme Polisar est tombée malade, un cancer foudroyant. Une fois de plus cette maladie allait bouleverser ma vie, et surtout elle allait toucher l’un des êtres que j’aimais par-dessus tout. Depuis un an je m’étais retenu de l’appeler, de la déranger, de venir troubler sa petite vie tranquille au fin fond de je ne sais quel état. Plusieurs fois je l’avais appelé mais sans succès jusqu’à ce soir de septembre alors que j’avais la mauvaise nouvelle au bord des lèvres.

« Jules ? C’est bien toi ! Oh Jules ça fait si longtemps ! » Elle avait l’air heureuse, sa voix était douce et chaleureuse, j’avais cette douce impression que je lui avais peut être un peu manqué au fond, rien qu’un peu et cela ne m’aida pourtant pas à dire lui parler. « Oui Elisaboo c’est bien moi. Liz, il faut que je te parle. » Cette phrase tout le monde l’avait entendu et à dire vrai je l avais pratiquement faite mienne à force de la répétée. « Tu me fais peur Jules, qu’est-ce qui se passe ? Tu as un problème ? » J’entendis l’amitié soufflé au travers du téléphone, elle s’inquiétait pour moi. « Je vais bien Liz… ce n’est pas pour moi que j’appelle. » Je prie une grande inspiration, essayant d’avoir le courage qu’elle avait toujours eu pour moi. « Liz, j’ai essayé de t’appeler il y a quelques semaines, plusieurs fois… Liz ta mère… » Elle me coupa le sifflet « Quoi ma mère ? Qu’est-ce qui se passe avec maman ? » Des larmes coulaient le long de mes joues, j’avais l’impression de rejouer la nuit où mon frère jumeau était mort, ma maudite hyper sensibilité commençait à ronger toute la force que j’essayais d’avoir. « Un cancer foudroyant… Elle est décédée ce matin. Je suis désolé Elisaboo. Tellement désolé. » A l’autre bout du fil, j’entendis des bruits de verre brisés, j’entendis des pas, des pleurs puis sa voix me revint. « Merci de m’avoir prévenu Jules… Quand aura lieu l’enterrement ? » Froide et coupante comme la glace, elle devenait comme un glaçon lorsqu’elle était blessée. « Dans trois jours, ta tante Charlize a pris soin de s’en occuper, ton père ne pouvait pas. » J’entendis des bruits de pas « ELisaboo ton père n’a pas supporté la maladie de ta mère, il s’est mis à boire… Tu ne vas pas le reconnaître il a pas mal changé, il a perdu la tête depuis qu’elle était à l’hôpital » Je me détestais de lui dire ça aussi brutalement mais je le lui devais. « On se voit dans 2 jours, je veux être là, tu peux encore veiller sur mon père ? » Un petit soupir s’échappa de mes lèvres. « Je le ferais promis. » Elle coupa la communication et comme un automate j’allais voir Mr Polisar que je trouvais comme le midi même sur son canapé, un pack de bière dont il ne restait plus qu’une bouteille vide…

Et deux jours plus tard elle fut là, je ne sais pas comment elle me trouva mais elle frappa à ma porte, elle se jeta dans mes bras. Il n’y avait rien de plus à dire, il n’y avait pas de grand discours à faire. Seuls ceux qui ont perdu un être cher savent combien il est inutile et condescendant d’entendre des mots qui ne sont pas sincère ou qui ne font pas écho en vous car ils ne sont pas issus d’une souffrance similaire. Je la fis entrer dans mon chez moi, elle s’installa dans le canapé de fortune, je lui fis du café bien fort puis pendant des heures je la pris dans mes bras, essuyant ses larmes, essayant de la calmer, de lui donner un peu de la force et du courage qu’elle m’avait laissé en partant dans son aventure. J’étais là pour elle, je le serais toujours à présent elle le savait. Bien que la douleur m’était à moi aussi insupportable car j’aimais beaucoup Mme Polisar, je ne pouvais m’empêcher de sentir l’odeur de ses cheveux, de pense combien elle avait changé mais combien elle était restée la même. Nous avions grandit surement mais avions nous changé ? Pour les autres nous n’étions plus les mêmes, nous avions vécu un an l’un sans l’autre. Pourtant même lorsque l’enterrement passa, lorsqu’elle décida de rester, je remarquais toujours cette petite lueur de défi, cette ombre qui me serrait le cœur et me demandait si elle ne repartirait pas à nouveau. De son année loin d’ici nous n’avons plus jamais parlé, elle parce qu’elle n’en ressentait pas le besoin et moi par peur de voir le bonheur sur son visage, de voir qu’elle avait finalement réussit à trouver ce qu’elle était partie chercher et qu’au fond moi je n’avais pas eu le courage de chercher aussi.


Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1102061050331148967595108
"Pour gagner ce jeu, il faut une jolie boîte, une jolie copine...
Le reste, on s'en fout."
Jeux d’enfants

Au lycée j’avais eu quelques petites amies dont une histoire sérieuse, enfin sérieuse dans le sens où c’est avec elle que j’ai perdu mon pucelage. On aurait pu avoir une relation sympa mais apparemment ma relation avec Elisaboo la perturbait. Notre rupture fut des plus sordides et se termina une fois de plus sur une dispute à propos de mon amie.

« Il se passe quoi entre Liz et toi ? » ma bouche s’ouvrit et se referma interloqué. « Attend tu parles de Liz, de ma meilleure amie ? Y’a rien entre nous, je crois que t’as un peu trop bu ce soir » Amy me regarda avec des ronds et un air suspicieux, elle émit un sifflement mécontent. « Jules s’il te plait me ment pas. Je veux dire toi et moi ça se passe plutôt bien, je t’aime beaucoup mais ce qui se passe entre elle et toi c’est bizarre. » D’un bond je me relevais dans le lit, nous étions allés à une fête chez des amis à elle et ensuite elle m’avait proposé de venir dormir chez elle puisque ses parents étaient en voyage. « Amy, je te mens pas. Elisaboo et moi on se connait depuis qu’on a 12 ans et il n’y a rien ! C’est ma meilleure amie, ma confidente mais il ne s’est rien passé et il ne se passera rien entre nous. Je ne peux pas te dire autre chose puisqu’il n’y a rien de plus à dire. Tu te fais des films. » L’atmosphère devint de moins en moins respirable. « Pourtant je vous ai vu parler ensemble de façon si proche, comme si vous alliez vous embrasser, et puis elle n’arrête pas de me faire des réflexions, de chuchoter avec ses copines quand je passe dans les couloirs. Elle ne m’aime pas j’en suis sûre. » Gosh là elle venait de marquer un point, Liz détestait cordialement Amy et c’était peu de le dire. Elle ne lui trouvait que des défauts et elle n’arrêtait pas de me demander quand est-ce que je finirais par larguer ma blondasse comme elle l’appelait. « Disons que Liz est une fille assez unique… Elle a un peu de mal avec les filles, comment dire, qui montrent à travers leurs vêtements, leurs accessoires et les objets qu’elles possèdent qu’elles ont de l’argent. » J’avais du la blesser car je reçus une gifle au même moment. « Et bien tu diras à Miss Polisar que tout le monde n’est pas une sainte comme elle ! Je me demande vraiment pourquoi j’ai continué à vouloir être avec toi alors que cette vipère n’attend qu’une chose que tu sois tout à elle. » Sa réflexion me choqua, je n’aimais pas que l’on s’en prenne à mon amie et encore moins en émettant des insinuations non fondées. « Je me le demande aussi… Je crois qu’on a plus rien à se dire. Merci pour la soirée et le sexe, c’était sympa. Bon vent ! » J’étais tellement en colère que j’avais balancé soit avec froideur sans penser à ses sentiments. J’enfilais mes vêtements et pris le premier taxi pour rentrer chez mes parents.

En tout cas je ne sais pas si c’est mon entrée à la fac ou le fait que Liz ne soit plus tout le temps avec moi, mais subitement je me suis mis à être approché par les filles et pas par les moins jolies. Ca m’a fait un peu bizarre au début parce que bon je ne suis pas du tout ce que l’on peut appeler un sex symbole ou un Don Juan. Liz m’avait laissé entendre que je plaisais aux filles mais je ne la croyais pas vraiment objective puisqu’elle était ma meilleure amie. Pourtant je dus me rendre à l’évidence, les jeunes femmes me trouvaient à leur goût et j’aimais cela aussi. Il était si facile de se sentir bien et parfois heureux l’espace d’un instant dans les bras d’une femme, contre la peau d’une femme. Lors de ma première année à la fac, alors que Elisa n’était pas encore revenue, je me suis mis comment dire à butiner de filles en filles. Je ne collectionnais pas les aventures mais disons que je ne cherchais rien de sérieux et je mettais tout de suite au courant mes différentes conquêtes. Je ne voulais pas qu’elles puissent me dire que je les avais induites en erreur sur mes intensions. L’une des expériences les plus étonnantes et intéressantes se passa avec l’assistante de mon professeur de science politique. Cette fille avait 8 ans de plus que moi et pourtant elle n’avait pas hésité une seconde à me faire des avances. Mes potes, ceux que je m’étais fait à Mercy me poussèrent à y répondre par l’affirmative.

« Jessica… » Elle releva sa tête du livre qu’elle consultait, nous étions à la bibliothèque du campus où j’avais obtenu un emploi, et m’observa d’un regard appréciateur. « Jules, ça me fait plaisir de te revoir… Tu as quelque chose à me demander ? » Sans aucun complexe elle venait de retourner la situation, me plaçant ainsi dans la situation du demandeur. « Tu te souviens de ta proposition ? » Elle laissa le doute planer avant de se lever me laissant admirer sa voluptueuse beauté brune du haut de ses 26 printemps. « J’ai une très bonne mémoire Mr Morrison et il me serait difficile d’oublier une proposition comme celle-là » Discuter avec elle revenait à jouer sur les sous-entendus et les phrases à double sens. « Ma réponse est oui » Un lueur de victoire brilla dans ses pupilles, elle s’approcha de moi, si près que j’ai eu le loisir de sentir l’odeur de son parfum enivrant. « Alors suis-moi Jules » Sa main se posa sur mon épaule et son regard brula ma peau. Elle partit devant moi, j’hésitais puis lorsqu’elle m’adressa un clin d’œil toute hésitation s’envola. Nous nous retrouvâmes chez elle en un rien de temps. «Bien Mr Morrison il est temps me montrer si vous êtes aussi talentueux que vous êtes beau. » Séductrice, attirante et incroyablement désirable, cette fille avait tout pour elle et en plus elle avait le don de me rendre totalement dingue. « Jessica, tu es vraiment incroyable… » Mes mains s’attachèrent à sa taille, mes lèvres cherchèrent les siennes tandis qu’elle se colla à moi et me rendit mon baiser. Après cela, nous passèrent quelques mois ensemble, nous avions mis les choses au clair, il n’y avait pas de promesses, pas de fidélité, pas d’amour juste deux adultes consentants se donnant un peu de tendresse.

Après le retour d’Elisaboo, ma vie de célibataire ne changea pas, je continuais à rencontrer des filles, à prendre du bon temps avec elles même si je sentais bien lorsque j’en présentais une à mon amie qu’elle ne le trouvait jamais assez bien. C’était même assez drôle de voir que ni elle ni moi nous n’arrivions à trouver d’intérêts pour les petits-amis de l’autre. Plus d’une fois Liz me fit un rapport détaillé sur mes conquêtes, une fois elle m’avoua même qu’elle avait à diverses reprises tout fait pour que je quitte mes copines, du moins celles qui commençaient à prendre de l’importance dans ma vie.

« Liz » J’étais très calme, je dirais même trop calme, je venais de comprendre quelque chose et j’espérais me tromper. « Ah Jules tu es là mon chou ! » Ce que je détestais quand elle se la jouait grande dame avec ces « mon chou », «Est-ce que c’est toi qui a dit à Mandy que j’allais partir à Bangkok pour étudier la vie politique du pays ? » Son sourire magnifique tomba instantanément. Si elle était courageuse, elle ne savait pas mentir et surtout pas à moi. « Euh et bien… tu sais Mandy, elle est gentille hein mais ce n’est pas vraiment ton genre. » Je fermais les yeux et me pinçait l’arrête du nez comme à chaque fois que la colère montait. « Mais c’est ma petite amie ! Tu peux me dire de quel droit tu as fait ça ? En quoi ça te regarde Elisaboo ? » Elle s’approcha de moi timidement craignant ma réaction. « Jules ne m’en veut pas s’il te plait… Je ne voulais pas te faire du mal. A chaque fois que je l’ai fait c’était pour te protéger… » Lorsqu’elle s’interrompit en plein milieu de sa phrase, couvrant sa bouche de sa main, ses derniers mots me sautèrent au visage. « A chaque fois ? Liz ça dure depuis longtemps tout ça ? Depuis quand tu fais ça ? » Ses yeux se baignèrent de larmes, je sentis aussitôt mon empathie naturelle prendre le dessus, je ne supportais pas qu’elle pleure. « Je suis désolée vraiment… Mais ces filles ne te méritaient pas, elles n’étaient pas faites pour toi ! Tu vaux tellement mieux. Et comme tu t’attachais à elles, j’ai préféré t’aider à faire un choix. » Sans rien dire je vins m’asseoir à côté d’elle. « Ne fais plus ça Liz… ce sont mes copines. » « Oui mais toi aussi tu n’aimes pas mes copains ! » Dévisageant mon ami avec un air revêche je haussais un peu la voix. « Il y a une différence entre se moquer gentiment de tes copains, te dire qu’ils ne sont pas très futés et ce que toi tu as fait soit te moquer de mes copines et me faire rompre avec elles ! » Voyant son visage se décomposait de plus belle, je pris une grande inspiration pour me calmer. « Pff de toute façon, j’allais rompre avec elle.. » Liz fit un petit sourire satisfait « …mais ce n’est pas une raison pour recommencer. » « Je te le promets Jules, je vais essayer de ne plus me mêler de tes histoires. » Ses lèvres déposèrent un bisou sur ma joue et elle vint se serrer dans mes bras. Nous n’en avons plus reparlé depuis mais désormais à chaque fois que je romps avec une fille que je trouvais bien et avec qui ça aurait pu être sympa je me demande toujours si Liz est derrière tout ça.

Ce que j’adorais avec Elisaboo c’est qu’elle pouvait débarquer à n’importe quelle heure de la nuit ou du jour. Combien de fois elle était passée depuis que j’avais mon appartement dans Midtown comme mes parents avant que mon frère et jumeau et moi nous ne venions au monde. Elle me trouvait parfois en bonne compagnie, me souhaitant à chaque fois sur un air espiègle une bonne soirée. Après il était souvent difficile d’expliquer à ma copine ou à ma conquête qu’Elisaboo n’était que ma meilleure amie et qu’elle avait l’habitude de débarquer sans prévenir. Mais au final, les autres filles partaient et ma Liz elle restait et nous pouvions ainsi parler pendant des heures de ses crises existentielles. Heureusement pour moi la plupart du temps j’allais chez mes copines. Rares étaient celles que je ramenais chez moi. Bref, Liz débarquait et moi j’offrais une oreille attentive et les vivres.

On frappa à ma porte avec force, une seule personne aurait pu se permettre d’agir ainsi à cette heure là. « Paul est un con. » J’avais eu envie de lui ‘’Bonjour à toi aussi’’ mais j’avais mieux en stock. Je me sentais d’humeur taquine en cette soirée tranquille. « Il t'a quand même fallut trois mois pour t'en rendre compte. » J’étais dans l’embrasure de la porte et je l’observais avec un petit sourire. « Ta g*eule et fais moi rentrer. » Je la laissais passer devant moi rapidement car déjà elle fonçait à l’intérieur. Une fois chez moi, elle balança son manteau et son sac et se vautra sur mon vieux canapé et serra un coussin dans ses bras. Vu son état j’allais tout de suite faire le plein de vivre soit un paquet de chips et un pack de bière. Ce n’était pas aussi chic que des petits fours et du champagne mais c’était simple et chaleureux. Quand Liz fut enfin détendue elle recommença à sourire « J'ai envie de dire un truc débile. » ses pupilles recélaient à présent d’un mystère qui m’intrigua. « Vas-y, je suis plus à ça près. » Je la taquinais mais en vérité je mourrais d’envie de connaitre le dénouement. « Si à trente ans, on n'est pas mariés... Marions-nous tous les deux. » Je me mis à ricaner doucement à son attention. « Merde, tu me fais le remake du "mariage de mon meilleur ami". Tu crains. » Liz me dit un sourire immense « Alors, t'es d'accord ? » En me faisant son clin d’œil charmeur, elle savait qu’elle me prenait au piège. « OK. » J’avais toujours du mal à lui résister, à lui faire la tête et là que vouliez-vous que je fasse ? Dire non à ce pacte qui n’aurait certainement jamais lieu ? Non c’était drôle et cela m’amusait. Liz s'approcha et embrassa ma joue. Puis pour me taquiner tout en me lançant un coussin, elle ajouta : « Tu sais, on ne sera pas obligée de coucher ensemble, on pourra adopter un petit cambodgien. » Je ne pus résister à lui balancer à mon tour un oreiller sur la figure avant de dire, sur le même air taquin : « Bien sûr qu'on couchera ensemble. Je ne vais pas passer ma vie sans sexe, rêve. »

Une fois j’ai entendu des amis parler d’Elisaboo et moi, je n’y ai pas souvent réfléchis car sinon cela faussera notre relation et que je n’ai pas envie de perdre ma meilleure amie. Pourtant parfois les doutes et les questions vous assaillent. « Ils refont le monde. Il rêverait d'avoir son courage, elle rêverait d'avoir son optimisme. Il adore la faire rire et elle adore lorsqu'il lui dit qu'elle est tout pour lui. Ils sont amis. Cette amitié si forte que la frontière avec l'amour est très mince. Même pour eux. Ils ne se courent pas après, ils ne cherchent pas à se séduire. Ils sont deux potes mais les aléas de la vie font qu'ils s'endorment souvent dans les bras l'un de l'autre. Ils ne s'embrassent pas, ne couchent pas ensemble. Mais ils s'aiment. Comme des amis. Peut-être plus ? Ils n'en savent rien, ils ne se posent pas la question. Ils vivent. » Ne pas se poser de question, ne pas réfléchir juste vivre, oui c’est comme ça que la vie devait être et je compte bien continuer comme ça.

Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  1102061033591148967595027

"On peut convaincre tout le monde qu’on a changé mais jamais soi-même."
Usual Suspect

Depuis juin dernier j’ai obtenu mon diplôme de journalisme, j’ai passé tout l’été dans un petit journal de la banlieue de Détroit pour y faire mes armes et pour avoir une expérience professionnelle plus consistante à présenter à des journaux plus importants. Désormais je suis stagiaire au département politique du Détroit News et souvent le week-end je fais des piges pour la rubrique des sports du journal. Ce qu’il y a de bien c’est que même en tant que stagiaire au journal je gagne plus que pas mal de mes anciens camarades. Bien sur l’argent ne fait pas tout mais grâce à mon job j’ai tout de même pu me rendre depuis lors à Chicago et à New-York pour deux conférences importantes. J’ai encore pas mal de chemin à parcourir mais je m’en sors plutôt bien et pour le moment mon patron et mentor est plus que satisfait de mon boulot.

« Hey Jimmy ! » La voix se stentor de mon chef retentit à travers la salle de rédaction. « Hey bouge-toi les fesses petit ! Apporte-moi un café tant que tu y es ! » J’étais stagiaire, rémunéré certes mais stagiaire tout de même et Harvey Dean était le meilleur journaliste d’investigation de Détroit et j’avais une chance incroyable d’être sous sa coupe. « Tout de suite Harvey ! [/color]» Un bloc, un stylo, deux cafés et les derniers quotidiens concurrents et j’arrivais dans son bureau. « J’ai failli attendre » son sourire railleur m’accueillit tout comme sa gouaille légendaire. « Bien, demain tu vas venir avec moi toute la journée. On va couvrir un procès pour meurtre qui va faire du bruit. J’espère que tu as le cœur bien accroché ! » Je n’en menais pas large car c’était la première affaire d’importance que j’allais couvrir mais il était hors de question que je me laisse impressionner. « Il l’est ! Est-ce qu’il s’agit de l’affaire Baker ? » La lumière s’éclaira dans son œil de vieux briscard. « Mmh je vois que tu t’informes et que tu ne te laisses pas endormir par tes piges j’ai les bouffeurs de pelouses et de hot dog des sports ! Bien, si on allait boire une bière pour parler de tout ça ? Il est déjà plus de 21h00 et demain on doit être sur le pont à 08h00 ! Je crois qu’on a mérité de partir ! » J’accueillis sa proposition avec un franc sourire. « Je crois que ce serait bienvenu en effet ! Je paye la première tournée ! » Mon mentor enfila sa veste en cuir tandis que je sortais de mon bureau pour aller prendre la mienne. En se dirigeant vers les ascenseurs, Harvey salua d’autres journalistes d’importance et alors qu’avant il oubliait ma présence, cette fois-ci il me présenta et proposa de venir prendre une bière avec nous. Le lendemain j’eus du mal à me lever mais j’avais passé une soirée incroyable entourée de journalistes plus talentueux les uns que les autres, j’entendis des histoires incroyables, des anecdotes totalement folles mais en étant avec eux, je me sentais différent, je sentais que ma vie allait changer même si au fond je resterais le même garçon émotif, déterminé, audacieux et apprenant le courage au fur et à mesure du temps.





Dernière édition par Jules J. Morrison le Dim 6 Fév - 20:07, édité 15 fois
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Nina A. McBerry
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 11:28

Oh, Andrew Gardfield, on ne le vois pas souvent Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  484765 et pourtant...
Ceci étant, bienvenue parmi nous. langue
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Elisaboo Polisar
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 11:53

love (L) iwantuiwantu!
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 13:22

    Bienvenue parmi nous Sir && bonne continuation super man x)
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Ayana Broderick
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 13:24

Bienvenuuuuuuuue Very Happy
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 13:58

Welcome dear ; )

Jules JIM MORRISSON . I love the doors ♥
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Jules J. Morrison
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 18:27

Merci à tous pour cet accueil (l) (l) (l) lèche botte in love enthousiaste

Ah oui j'ai pas résisté à Jim Morrison (l) je devais faire un hommage Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  484765

Andrew c'est nouveau pour moi mais tout le mérite reviens à Miss Elisaboo (l) c'est son scéna

Bon allez je file dormir et demain ou dimanche je poste un bout de l'histoire :)
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Jaxhuem R. Montgomery
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« cupid & you »
« the one you love » : i can't feel shit, remember ?
« about your entourage »:
« cupid put me in »: where the hell is cupid ?

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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 18:28

BIENVENUE MAN, bonne chance pour ta fiche Cool
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Jazzlyn B. Barker
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyVen 4 Fév - 22:32

Bienvenue I love you
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« cupid & you »
« the one you love » : whatever .
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptySam 5 Fév - 18:30

ANDREW I love you
bienvenue et bonne chance pour ta fiche :)
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Jules J. Morrison
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyDim 6 Fév - 11:13

Merci à vous trois love (L) côté

Allez je file écrire la suite de ce que j'ai posté super man x)
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Jheylann C. Davenport
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    ❝there is a hell, believe me i've seen it. there is a heaven, let's keep it a secret ❞


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« cupid & you »
« the one you love » : LMFAO!
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyDim 6 Fév - 11:51

GAAAAAAAAAAAARFIELD,
ohlalala, le tombeur Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  877701

Bienvenue sur CHU, et bon courage pour ta fiiiiche! I love you
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Jules J. Morrison
Jules J. Morrison


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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyDim 6 Fév - 20:10

I love you Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  484765 lèche botte Hannn Ashleyyyyyyyyy

En tout cas merci pour la bienvenue love (L)

Ma fiche est enfin terminée côté côté côté

Allez moi je vais dormir un peu pitiiiéééé
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Prudence C. Hathaway
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« cupid & you »
« the one you love » :
« about your entourage »:
« cupid put me in »: where the hell is cupid ?

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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyDim 6 Fév - 20:24

Andrewwwwwwwww Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  635770 pitiiiéééé pitiiiéééé

bienvenue parmi nous I love you
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Jules J. Morrison
Jules J. Morrison


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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyLun 7 Fév - 7:17

lèche botte lèche botte ah ah je pensais pas qu'Andrew avait tant de succès !!

Merci miss c'est gentil love (L) pitiiiéééé
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Prudence C. Hathaway
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« cupid & you »
« the one you love » :
« about your entourage »:
« cupid put me in »: where the hell is cupid ?

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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyMar 8 Fév - 2:49

je te l'ai déjà dis mais ta fiche est très belle mon koala pitiiiéééé pandabaloon!
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Jules J. Morrison
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyMar 8 Fév - 7:16

pitiiiéééé Merci ma petite fée t'es un chou in love
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Ahàron R. Horswood
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  EmptyMar 8 Fév - 20:09

J'AIME TA FICHE :)
tu es donc validé
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MessageSujet: Re: Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else | Jules ♪ Simple Man ♪ Follow your heart and nothing else |  Empty

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