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OLIVIA & AEREN
Sex in the air, I don't care, I love the smell of it

J'avais passé une journée plutôt banale. Rien d'extraordinaire, mais rien de dramatique non plus. Quelques cours de théâtre, quelques millions de tasse de café. La routine me dirait vous. J'avais tout de même était voir ce film en noir et blanc, juste pour les plaisir des belles images. Parce que le scénario, ce n'était pas la grande joie, un roman d'amour à la noix, ni plus ni moins. Mais ça m'avait bien détendu, si bien que j'étais rentré à la maison après cette journée reposé. Et prêt à sortir. Je sais que les personnes normales qui travaillent ne sortent pas les soirs de semaines, parce que c'est trop épuisant, parce qu'elles ont une famille, parce qu'elles se complaisent dans leur petite routine. Mais ce n'est pas mon cas, et qui a dit que j'étais normal ? Je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire ce soir. J'allumais la radio, et cherchais avant tout ce que j'allais bien pouvoir dîner. l'envie de me faire des pancakes me pris tout d'un coup. Comme quand j'étais à Austin. Mais quand j'ouvris le frigo à la recherche de lait. Je ne fus pas surpris de voir qu'il n'y en avait pas. En fait, voila près de deux semaines que je n'avais pas fait de course. Fainéantise ? Pas le moins du monde. C'est juste que cela me donnait une occasion de passer une tête chez Olivia. Et c'était bien mieux que de passer une tête à l’épicerie.

Alors pour ne pas déroger à la règle, je décidait d'aller frapper à la prote d'Olivia. Olivia n'était pas seulement ma blondinette de voisine, c'était plus une amie. J'aimais passer du temps avec elle. Nous nous amusions comme des gamins, et c'est bon parfois de savoir que vous avez une amie sur qui compter quand vous avez envie de faire l'imbécile. Surtout qu'en matière de connerie, Olivia n'est pas la dernière. J'aime la taquiner, et je pense ne pas me tromper en disant qu'elle aime ça aussi. Bien sur, notre relation ne s’arrête pas, puisque nous ne faisons pas seulement que jouer au chat et à la souris. Ils nous arrivent parfois de coucher ensemble. En fait, pour être clair, Olivia et moi sommes amis with benefit. Souvent, j'essayais de venir exprès quand que je savais que Cade était là, juste pour voir son visage se décomposer à ma vue. Je sais que c'était stupide et puéril. Mais je n'aime pas ce type, il m'agace avec sa jalousie à deux balles. Olivia ouvrit la porte sans plus tarder. Je fis mine de ne vouloir que du lait et rien de plus, vraiment rien de plus. Se faire désirer, il n'y a rien de mieux. Surtout que le grand jeu d'Olivia est de me rendre en retard, le reste ça ne l'amuse pas vraiment. Après avoir pris ma brique de lait, je sortie donc de chez elle, et rentra chez moi. En veillant à ce qu'elle comprenne que si ce soir ou cette nuit elle avait besoin de quoi que ce soit alors je serais là, et que ma porte serait ouverte.

Cette petite escapade chez Olivia m'avait coupé l'envie de sortir. Je mis de la musique, enleva mon t-shirt, me retrouvant ainsi en jean dans mon salon. Et je me mis à danser. Juste pour le plaisir, juste pour me changer les idées. Voila près de quatre ans que je vivais dans cet appartement et je ne m'en lassait pas. Il était à mon image, il sentait le cuir, le parfum d'homme, et il avait un charme fou. Avant, je pensais que j'allais me sentir seul en quittant la maison, surtout après avoir toujours vécu avec mon frère jumeau, ou avec mes parents. Mais en fin de compte, pas le moins du monde. J'aimais cette solitude, je l'aimais encore plus, que je me plaisais énormément à Détroit. Et c'est ce moment là que la voisine de je ne sais qu'elle étage, vieille de près de quatre vingt ans, choisi pour faire son entrée. Il parait que ma musique faisait trop de bruit. J'étais pourtant sur que cette vieille folle était sourde. Bref, quoi qu'il en soit, il n'était que vingt deux heures, et je n'avais même pas le droit de danser dans mon salon. Il ne me restait plus qu'une chose à faire, aller chez Olivia. Quand je vous dis que j'y passe tout mon temps.

« Oly chérie, c'est encore moi. Il parait que je fais trop de bruit chez moi, alors je viens chez toi. » dis-je en entrant chez la jeune femme. Je m'installais dans son canapé, et attendant qu'elle fasse son apparition.